On the occasion of the release of Munma‘s new LP Three Voices in Beirut, this edition of the Ruptures radio show featured demos, album tracks, exclusive versions and remixes culled from this talented Lebanese producer’s 10-year (and ongoing) career.
Track listing:
Munma: Soft Integration (Previews and Premises, 2010)
Munma: A Tribute to Mahjoub Omar (demo, 2013)
El Rass & Munma: ‘Awdat al Batriq (Adam, Darwin & the Batriq, 2014)
Munma with Naserdayn el Touffar: Nay (demo, 2014)
Munma: Munma (34 Days, 2006)
Munma: IRM (Black Tuesday, 2007)
Munma: Engram (Unholy Republic, 2008)
Trash Inc. & Munma: Nightwalker #2 (demo, 2009)
Ziad Moukarzel & Jawad Nawfal [Index/Left]: Hecatonchires (demo, 2010)
Scrambled Eggs: Bleeding Nun (Munma remix, from Happy Together Filthy Forever, 2006)
Litter: Hummingbird (Munma remix, from Newfound Grids, 2012)
Infinite Moment of Composure: Infiltration (Turbulence, 2012)
Tasjil Moujahed: Aviatrix (Musafer, 2012)
Munma feat. radiokvm: The Funeral (No Apologies, 2013)
A couple of days following their oustanding contributions to the Mad Parade II electronic music festival, breakcore / drum’n’bass musician ENDUSER and electronic producer / label owner NICOLAS CHEVREUX (Ad Nauseam Records) were the guests of RUPTURES for an exclusive interview and live performance.
Lebanese dubstep duo INDEX/LEFT (Ziad Moukarzel & Jawad Nawfal) were the guests of RUPTURES to present a selection of new tracks recorded exclusively for their BASEMENT concert of July 16. And by the same token, the two hyperactive boys offered Ruptures’ audience an overview of the Dubstep genre, from its early beginnings to the present day.
I asked the main actors of this here blog (mostly musicians, of course, but also friends, family, support-givers…) to provide me with a list (5 to 20 albums) of their favorite records of the year.
The results are slowly coming in. There are surprises, resemblances, similarities, incongruous choices… I’ve left the responses intact, exactly as I received them, along with my friends’ comments. So here goes:
Caroline Tabet: photographer (Engram), designer, DJ
Francesco Tristano “auricle bio on”
Arnaud Rebotini “music components” Carl Craig & Moritz Von Oswald “recomposed vol.3”
Murcof “the Versailles sessions”
Munma “unholy republic”
Headhunter “nomad” Loco Dice “7 Dunham Place”
DFA presents Supersoul “nobody knows anything” Cocoon Recordings “compilation H”
Grace Jones “hurricane”
Don’t Border me est né officiellement le 9 juin 2007, à Montréal, grace aux efforts des journalistes Christelle Franca et Serge Abiaad. Le projet s’intéresse aux musiques et la création faite où les frontières géopolitiques sont trop rigides; là où la circulation des individus, des idées et d’une information honnête est aussi complexe qu’essentielle. Pour ses premiers pas, Don’t Border me a souhaité donner la parole à la musique libanaise actuelle.
Partie de la photographie et du cinéma, Caroline Tabet a fondé ART.CORE, une organisation de performances publiques autour de la musique électronique et l’imagerie expérimentale, qui sera pour beaucoup de jeunes Libanais la première découverte d’un monde sonore nouveau. Aujourd’hui, elle réalise des films et des installations/performances multimédias.
Dans le cadre du projet Bande à Part/Don’t Border me, Caroline a offert un soundscape (ou paysage sonore, en pièce attachée), deux photographies prises par elle-même, ainsi qu’une pièce écrite (voir plus bas).
Songe d’une nuit d’été à Beyrouth
Une nuit,
Du crépuscule à l’aube.
La ville s’obscurcit entre silence, recueillement et enivrement.
Au crépuscule, des femmes se retrouvent sur la grande place pour allumer des bougies, poser des fleurs et écrire des mots sur des stèles éphémères.
Un visage obsédant faits et gestes.
Une journée qui prend fin, une nuit parmi tant d’autres.
Ailleurs d’autres groupes s’enivrent, alors que certains attendent que les heures s’égrènent jusqu’à l’aube.
La ville paraît si calme, ce n’est qu’un leurre.
Au petit matin Beyrouth reprendra son vacarme incessant.
Mais en attendant j’aimerais pouvoir absorber le grésillement des radios, les cris et les chuchotements de ceux qui reste éveillé quand tous les autres dorment.
Capter la densité du silence, la texture du noir en mettant bout à bout les moindres mouvements et les bruits ambiants.
La création est au centre de la nuit, Beyrouth est au centre de la création.
Les impressions visuelles et sonores qui persistent de mes errances nocturnes se partitionnent abstraitement en un tissu de bruits sourds, du son de la mer qui n’est jamais loin, des claquements de mes pas faisant écho aux activités du port et de multiples interférences rencontrées en chemin.